2 - Sémiotique...
Le mot, déjà et ce qu'il veut dire. Le terme français est vraiment plus fort que celui des autres langues. Une salopette, c'est une petite salope, n'est-ce pas ? Si c'est autre chose, c'est un vêtement que l'on peut saloper, salir, souiller, tâcher, mouiller. Il porte un nom féminin, bien que ce qui s'en rapproche le plus soit un pantalon, et que sa vocation fut franchement masculine. On peut donc se comporter salement quand on le porte, avec le même souci de propreté qu'un jeune enfant. En allemand on parle de "pantalon à bavette" (Latzhose) qui rappelle un peu l'acception française par son côté enfantin et en anglais on dit des "surtouts" (overalls), ce qui est triste car sans développement potentiel et trop général.
3 - Ecolier...
Quand j'étais petit, je m'émeuvais à la lecture d'articles de mode annonçant "Cet été, retour des salopettes pour les dix douze ans". Je priais pour être condamné à porter des salopettes. Je priais fort et en cachette. Malheureusement, je n'étais jamais élu par ma mère pour faire partie de ceux qui s'habillent aussi pour le plaisir. J'admets que très peu de mes camarades de classe avaient des salopettes. A la rigueur quelques filles ou ceux qui allaient au ski, pour le ski, avaient une salopette molletonnée. Il me reste l'image d'une grande blonde de quinze ans, maquillée et sophistiquée, avec des cheveux coulant en boucles d'un chignon vers les épaules, en salopette ocre foncé sur une chemise en coton blanc, dans l'herbe de la cour en dernière année de collège, fin juin quand le soleil est là. Quel charme infernal! Marqué à vie.
4 - Premiers cache-cache à bretelles
Dès que je le pus, j'achetai des bretelles, je cousus même des boutons sur un ou deux de mes pantalons pour qu'ils puissent accepter des bretelles, en sauvant l'apparence de pantalons ordinaires. J'achetai ensuite un pantalon dit "grand-père" à boutons pour bretelles. Il était d'un lourd tissus rayé noir et gris, à taille haute, avec une braguette à boutons noirs et crochet, avec une patte derrière et six boutons qui reçurent de fines bretelles beige élastiques, trouvées un jour de chance. Ces bretelles avaient l'extraordinaire avantage d'être un peu petites, faites de matériaux dont le contact avec la peau était très sensuel. L'élastique était d'une matière assez compacte, ne s'effilochant pas, ne rapant pas; les pattes à boutons étaient faites dans une corde rappelant des lacets. D'ailleurs, alors que je m'étais débarrassé depuis longtemps de ce pantalon compromettant, je mettais encore les bretelles en sous-vêtement sur un caleçon blanc crème à taille haute et ferme, qui avait une braguette de sept boutons et les six boutons des bretelles, d'origine. C'est parce que c'était un caleçon féminin qu'il me prenait bien la taille. Pourtant on aurait dit qu'il était fait à mes mesures tant il épousait mes hanches, mon sexe.
5 - Une fille en salopette sensuelle...
Je viens de revoir une fille extraordinaire. Elle a la toujours la chevelure drue comme une ruée vers l'or, les cheveux ondulés tenus par un foulard ceint sur le front, qui les fait pointer vers le ciel comme si une explosion se produisait à ses pieds. Grande et belle, habillée comme je l'adore avec des couleurs franches et lumineuses; elle avait sur le nez une minuscule émeraude. Elle a la peau cuivrée, parfaite, légèrement mouchetée de tâches de rousseur fondues dans le métal. Ses membres sont galbés, ses jambes parfaites. Elle a de grands yeux amande qui mangent un visage ovale régulier. Souvent elle est en salopette. Je l'ai déjà vue en salopette jaune canari à bretelles blanches, en salopette orange ou blue jean et même il me semble en salopette rouge. Elle doit en avoir une collection fabuleuse. Elle sait les porter à merveille sur un marcel en coton blanc, un tee-shirt, ce qui la rend attrayante et excitante. Habituellement, elle met ça avec des tennis à la mode. Une fois nos regards se sont croisés.
6 - Digression...
Qui donc peut-elle aimer? Car elle aime, c'est évident et tout le monde l'aime. Ce midi, elle achetait des cigarettes, un gros paquet de Fortuna, deux sucettes et un jeu à gratter, le bélier du zodiaque. Elle portait une doudoune fuschia et un pantalon genre K-Way ivoire, avec des tennis rappelant ces deux couleurs et un petit sac à dos, le tout faisant d'elle une apparition. J'ai pu observer ses mains délicates, ses doigts fins et soignés et entendre sa voix s'adressant au débitant lui aussi touché par cette beauté étrange, à la fois extravertie et douce. Malgré cette apparence lumineuse on sent qu'elle a acquis la philosophie d'une vie qui malgré quelques désillusions reste prometteuse, dans laquelle il faut rester maître de sa conduite. La mienne, c'est autre chose. Chaque fois que je la croise, mon coeur bat plus fort et je deviens fébrile. Je suis fortement impressionné et cela me rappelle mes années de lycée quand j'adressais la parole à une fille.
7 - Une arme redoutable...
Voilà quelqu'un qui a su tirer au mieux parti de son être dans son apparence et en faire une arme, douce et pénétrante. Les armes des hommes sont tout autres. Souvent c'est de l'argent, du pouvoir, la célébrité, la beauté physique. Un homme en salopette ça ne peut pas être armé, c'est désarmé. Probablement j'ai le fantasme de me retrouver à sa place. Elle a celui d'être un homme riche et puissant.
8 - Comment et qui peut porter la salopette...
J'aime voir et j'aime porter des salopettes en extérieur, visibles mais pas trop. Je suis fin et je pense qu'il faut l'être pour bien porter une salopette. Il faut un petit ventre et des jambes longues, fines. Je veux mettre mes fesses en valeur, et de la manière suivante : Les bretelles étant serrées, elle me rentre bien dans les fesses. La taille et les hanches étant serrées, mes fesses sont en outre moulées, lisses, légèrement remontées. C'est pour cela qu'il est important de choisir une salopette tout près du corps et un peu trop petite : Il faut évoquer de petites contritions. Les salopettes pour homme ou enfant sont mieux que celles pour femme qui peuvent flotter ça ou là. En tous cas, des jambes fines et un petit ventre mettent bien les fesses en valeur.
9 - Effets et sensations...
Que cela me fait-il ? Cela me caresse les fesses et me caresse entre elles. J'aime ça. C'est sensuel et cela m'excite sexuellement. Ce qui m'excite aussi c'est de montrer à tout observateur ce que j'aime. C'est une manière de créer une complicité : " Tiens ! Toi aussi tu aimes ça ! ". J'aime exciter mon entourage en montrant mes fesses, ma chute de reins. C'est une manière de se sentir vivre, d'exister. Bien sûr je suppose que les femmes qui portent des salopettes sont à peu près dans le même cas. Elles aiment se montrer, montrer leurs formes.
10 - Un détail?...
Quels détails me font craquer ? Tous ! Il faut qu'elle soit un peu trop petite mais sans générer de bourrelets ni de plis disgracieux. Simplement parfaitement ajustée, c'est sexy si elle serre bien devant. C'est mieux si elle a la bonne longueur tout en laissant apparaître parfois la cheville, au pas ou en s'asseyant. Les bas de pantalons doivent être étroits, le mollet contenu et arrondi par la toile, le genou tenu. Il faut un petit esprit sanglé pour les bretelles, bouton serré pour le reste.
11 - Une favorite?...
Mes préférées ? Le plus souvent des salopettes-short et je n'en ai pas. Je me fourvoie, pardon ! Ce ne sont pas mes préférées, ce sont celles qui m'excitent le plus sexuellement. Car la chose dont il s'agit ici est l'excitation sexuelle et rien d'autre. A la fois je cherche l'origine de cette excitation, j'en profite et je m'émerveille devant ce mystère. Les salopettes-short me font atteindre des sommets. J'aime en porter et je l'ai fait à l'occasion, en cachette. C'est une salopette qui était à ma compagne, faite à partir d'une longue en jean délavé, coupée très courte. J'étais vraiment serré dedans car c'était du douze ans ! On l'a jetée en partant en voyage. Qu'elle était bonne !
12 - Et moi, et moi, et moi...
Je n'ai pas de salopette-short : que des longues. Les miennes sont en jean, en serge ou en toile. Celles de ma compagne aussi, mais elle en a aussi quelques-unes en velours, en toile stretch ou autres que je lui ai achetées ou même dessinées puis taillées.
13 - Un moment de rêve sur terre...
Mon moment préféré ? Je viens de prendre une douche, j'ai choisi un sous vêtement sexy, par exemple un body serré en coton blanc qui s'ouvre avec trois boutons pression par devant un peu comme une couche culotte. J'enfile un tee-shirt ou un sweater moulant par dessus. Je prends une salopette propre, le tissus fraîchement lavé crisse sous mes doigts. Je la déplie. Je l'ouvre et l'enfile. J'attache les bretelles et boutonne les côtés. Soigneusement. Je règle les bretelles et vais admirer ça quelques secondes devant le miroir. De face, de profil, enfin j'observe mes fesses avec un regard critique. J'aime que l'on voie disparaître la couture centrale entre les fesses. Je lace des baskets montantes et mets un petit blouson de toile légère, assez court, pour laisser voir ma chute de reins. Je le garde entrouvert : chacun pourra voir la bavette et contrôler ainsi que je porte une salopette. Un dernier coup d'oeil au miroir. C'est parfait !
14 - Petite promenade...
En salopette, je sors acheter du pain, le journal ; je vais au marché. Eventuellement, je vais faire du shopping, acheter des fringues. Chaque fois je m'assure que mes interlocuteurs voient bien que je porte une salopette. Qu'elle me serre quelque part un peu trop. Je croise mes voisins ou je croise une fille en salopette : L'excitation monte d'un cran. Je vois un garçon en salopette, elle monte encore d'un cran, surtout si, comme moi, il en porte une étroite. Je croise un collègue de travail, quelqu'un de ma famille ou un ami très proche et l'excitation grimpe pour faire place à la terreur, celle d'être surpris en train de vivre un fantasme...
15 - La chasse...
Un hobby? De temps en temps je cours les rues à la recherche de nouvelles salopettes, pour ma compagne ou pour moi. Le plus souvent je vais dans le rayon femmes ou enfant des grands magasins, ou dans les galeries marchandes, chez des jeaners. Enfin, j'ai noté l'adresse de quelques boutiques bien approvisionnées. J'observe les derniers modèles sous toutes les coutures, je les retourne, les scrute comme les plus anciens d'ailleurs. Parfois j'essaie. Si j'ai la chance de trouver une salopette en toile caressante, taillée pour homme, fine et assez longue, je la prends tout de suite. Comme c'est rare, j'achète peu.
16 - La timidité au quotidien...
Etant trop timide pour extérioriser ce fantasme, je me suis d'abord concentré sur des sous-vêtements masculins bien particuliers: Des bodies. Au cours de mes innombrables recherches, j'en ai trouvé deux en lycra, avec une très jolie coupe qui en font des salopettes-shorts dont les bretelles sont fixes. L'une des deux, une blanche avec les jambes en résille, a une toute petite poche sur la bavette, l'autre, noire avec les jambes grises, avait un patch en caoutchouc que j'ai enlevé. J'aime beaucoup les porter discrètement, sous un costume ou en jean tee-shirt. Elles me moulent parfaitement et je lorsque je marche, je les sens plaquées à l'entrejambe, frotter légèrement à chaque pas. Ce que j'adore c'est quand par transparence on devine la bavette à travers le tee-shirt. Le problème c'est qu'elle ne s'ouvrent pas du tout à part deux boutons à la braguette et que si je vais au toilettes, je suis obligé de me déshabiller entièrement!
17 - Première...
J’avais seize ans quand j’ai essayé ma première salopette. Dans une boutique tenue par des italiens, une salopette assez longue, en velours fines côtes, grise. Certainement pour fille mais m’allant bien car à cet âge on n’a pas de ventre du tout. Je me souviens qu’elle me serrait bien des fesses à la taille et aux hanches sans pour autant faire l’effet d’une ceinture qui fait mal. La contrition était bien répartie. Je me souviens avoir eu beaucoup de mal à cacher mon excitation, au sens propre du terme. Comme j’habitais chez mes parents, je ne me voyais pas rapporter ça à la maison, ni la porter à l’école ou avec mes amis. Je ne l’ai donc pas achetée.
18 - Deuxième première...
La deuxième fois, quinze ans (!) plus tard, j’ai acheté. Une salopette à carreaux bleus et blancs, vraiment large, « baggy » comme on dit, avec des applications en caoutchouc noir aux genoux que j’ai ôtées et pour les poches, que j’ai laissées. Ce fut un grand plaisir de la porter. Je me souviens que j’étais parfaitement détendu, heureux en la portant. J’avais le sentiment d’être entièrement libéré de tous mes problèmes. Peu après j’ai acheté la 667 de Levi’s. Un grand classique, en taille L, M étant vraiment trop courte. Celle-là, me donnait du plaisir quand je la portais sans rien en dessous, à la plage. Mais ces deux salopettes cachaient bien leur jeu : Larges et un peu grotesque, elles ne laissaient pas trop imaginer l'aspect sexuel qui m’excitait pourtant..
19 - Deuxième...
J'ai trouvé dans une boutique branchée sur des portants sur le trottoir des salopettes extraordinaires. Il y en avait des trois tailles S, M, L, marron ou noires. Tâchons d'être concis: Des salopettes pour fille, jambes très longues et larges, à pont, à bavette amovible, à bretelles boutonnées amovibles. J'ai acheté sans oser en essayer une seule, par honte ou crainte de ridicule. En effet, la vendeuse était une fille très séduisante: une grande et fine blonde platine avec un visage d'ange, habillée très branchée, jusqu'aux chaussures montantes et complexes, avec un ventre nu laissant voir un piercing au nombril qui s'accordait bien avec un autre à la narine. Donc j'achète en coup de vent une salopettes noire de taille L. Ca faisait une taille quand même très serrée. J'ai enfilé un body à col roulé et manches longues en jersey gris, boutonnée par trois boutons en pointe sur le devant. Ensuite j'ai enfilé cette salopette ou tout était très serré: La taille comme les bretelles. Tout était tellement serré que j'avais du mal à identifier exactement quoi. Je laçai ensuite une paire de grosse chaussures de montagne grises, qui s'accordaient très bien et enfin j'enfonçai les bas de pantalon dans les chaussures. C'est ainsi que je me suis rendu dans une boite homo, sans pour autant déclencher d'émeute. Tout le monde pouvait voir mon curieux accoutrement, tendu, se doutant que je vivais là un curieux fantasme, mais il ne m'arriva rien. Le lendemain, je décidai de faire tailler une échancrure dans le dos afin de relâcher la tension de la taille, trop forte. Je me rendis chez un retoucheur qui coupa et cousit solidement une fente de dix centimètres entre les deux boutons du dos. Je retournai le soir même dans une boite homo, mais une bonne partie du charme était partie.
20 - Troisième...
Ensuite j’en ai trouvé une de marque française je crois. En jean délavé, probablement un modèle pour femme, malgré la braguette. Je l’ai adorée aussi celle-là. Je me souviens que quand je l’ai essayée, elle me tombait sur les fesses de telle sorte que la couture s’y incrustait parfaitement et que le tissus de part et d’autre se plaquait sur les deux fesses comme pour les écarter. Je trouvais ça terriblement excitant. C'est la première que j'ai portée bien visible, au dessus de mes vêtements, de manière assidue, avec en dessous un pull bien moulant, au cours d’un long voyage en avion, montrant ainsi mes fesses à qui mieux mieux. Ca m’exciterait moins de montrer mes fesses nues, quoique l'idée d'enlever une salopette et de révéler ainsi mes fesses m'excite bien !
21 - Quatrième...
Peu après j’ai trouvé une salopette en toile gris clair chez Complices, une marque récente. J’ai pris la taille 36. C’était la plus petite et ça me donne une allure quand même curieuse car la longueur est bonne, la taille et les hanches ne sont pas trop serrées, juste assez, mais ce sont les bretelles qui sont trop courtes et que je règle donc au plus long. Ca donne aussi le sentiment que je ne suis que très peu enveloppé derrière. La bavette par contre est de taille raisonnable. Après quelques lavages, elle a un peu rétréci ; comme elle est un peu serrée, elle me fait « un joli petit cul ». Elle a aussi déteint et donne maintenant une jolie couleur claire, entre le beige clair et le gris clair. Seulement j’ai des difficultés à trouver quoi porter en dessous. Je pense remplacer les bretelles par d’autre prélevées sur une paire de bretelles élastiques achetées aussi chez Complices, blanches rayées bleu. Je garderai alors le clip qui permet d’éviter d’avoir la fin de la bretelle flottante.
22 - Cinquième...
Il y a quelques mois j’en ai trouvé une rouge lie de vin. Longueur parfaite, bretelles parfaites, taillée pour homme. Ma taille quoi. C’était la dernière salopette en toile du magasin. Les autres en Denim étaient moins originales. Je l’ai prise tout de suite, regrettant quand même de ne pas avoir trouvé en taille S. Elle me va très bien, mais comment aurait-ce été avec S ! Le regret est d’autant plus vif que ce magasin les fabriquait lui-même et a cessé d’en faire. Je ne pourrai donc plus jamais en acheter.
23 - Sixième...
Il y a peu, dans une rue commerçante, je vois une belle salopette marron. Pour homme, pas trop large comme le veut hélas la tendance. Je demande si je peux essayer ce modèle de taille S que je décroche d'un portant. Bien sûr une première vendeuse me dit que S c'est trop petit pour moi. J'insiste en butte aussi à l'opposition du patron de la boutique qui s’énerve presque. Je l'essaie et c'est une deuxième vendeuse qui comprend : Elle me voit sortir de la cabine d'essayage, en salopette. Je lui glisse : " Alors, qu'en pensez vous ? ". Elle me dit " oui, ça vous va tout à fait bien". La longueur est presque bonne. Pour ne pas froisser le patron, j'essaie quand même la taille M mais y renonce. S est très bien, à part peut-être deux centimètres qui manquent à la longueur. Ca ne se verra pas. Cette vendeuse habile me jette un regard compatissant et m'ajuste. Elle en profite pour me vendre un sweater léger beige clair qui s'accorde parfaitement ; à porter en dessous. Elle comprend ce que j'aime. Après un lavage, il sera un peu moulant. J'emporte tout cela en planifiant les moments où je porterai ces vêtements. J'y pense avec plaisir. J’ai porté cette salopette avec beaucoup de plaisir, voyante, aussi lors d’un long voyage en avion. Je pense la retoucher en reprenant la couture de l’intérieur des jambes jusqu’à la braguette, ce qui permettra de l’ajuster un peu plus tout en allongeant les jambes.
24 - Nième...
Je rêve souvent de salopettes parfaitement ajustées, s'ouvrant devant par un pont boutonné qui commence bas sur les cuisses, ou en "V" à l'entrejambe, et se termine en haut comme une bavette de salopette. Elles sont en cuir nature fauve ou noir, en jean, en vinyle bleu ciel ou rose, en toile ou en velours côtelé. Le bas des jambes est souvent étroit ou même avec la coupe de jodhpur, boutonnés. Elles s'attachent avec des jeux compliqués de sangles qui accentuent les contritions lors de mouvements, serrent les épaules et la taille, passent éventuellement entre les fesses. Souvent les bretelles sont effectivement dans la matière de la salopettes, parfois élastiques. J’aime attacher la bavette d'une salopette avec des bretelles à pattes comme le sont les bretelles de grand-père, à boutons. Dessous, je porte des vêtements moulants. On voit très bien ma taille de guêpe serrée à la fois par les sous-vêtements et par la salopette. Je porte alors des bottines lacées, montantes, brillantes, qui enserrent la cheville.
25 - Cinq cent unième...
Je rêve aussi d'une salopette faite à partir d'un Levi's 501, ou plutôt de deux, le deuxième servant à apporter la matière nécessaire à la transformation du premier. Ce serait une salopette à taille haute et légèrement corsetée, à pont et bretelles élastiques à boutons. Une fois j'ai acheté le tissus. Je suis même allé chez un tailleur. Absent. Je ne suis jamais revenu.
26 - Obsession...
Il ne se passe pas une journée sans que mon imagination ne se penche sur les salopettes. Chaque fois que j'en ai l'occasion je vais surfer sur le net pour abreuver mon fétichisme. Quand je tombe sur un magazine féminin je tourne les pages à la recherche d'images. Je chasse tout ce qui se rapporte de près ou de loin aux salopettes. Il m'arrive de prendre un appareil photo et de faire le chasseur dans les rues de Paris à la quête de tout ce qui ressemble à ou porte l'objet de ma petite folie. Je ne peux concevoir qu'il existe quelqu'un sur terre qui ne soit pas excité par la vue ou le port de salopettes. J'admets qu'il est pourtant possible de détruire tout charme érotique de ce vêtement. Par exemple si une fille hommasse énorme et laide porte une salopette trop grande et sale, cela ne m'inspire rien d'autre que du dégoût devant tant de gâchis. Parfois je communique et échange mes folies avec d'autres fous...
27 - Le photographe...
Un jour j’ai pris mon appareil photo et en utilisant le retardateur, j’ai fait une galerie de moi en salopette, portant successivement les miennes et celles de ma compagne, alors absente. Dans toutes les positions, plus ou moins ouvertes, boutonnées, plus ou moins habillé dessous ou dessus... Ce fut un grand moment d’excitation. Je fis ainsi plus de cent vingt photos ! La meilleure me montre en train d’attacher la deuxième bretelle, sur un tee-shirt, d’une salopette de ma compagne, en denim finement rayé. En effet, cette salopette est longue et fine, de taille 34. J’ai eu du mal à la fermer. Mais elle me va très bien car elle me serre bien les hanches jusqu’à la naissance des côtes, en prenant peut-être même une ou deux, sans faire de pli. Les bretelles sont assez longues même si je les règle tendues. Sur la photo, je suis occupé à attacher avec difficulté cette deuxième bretelle qui résiste. La photo est bonne parce que mes jambes sont parfaitement galbées par la toile tendue, la cuisse comme le mollet. On voit aussi que mon sexe est contenu, ceinturé, moulé, la couture centrale sous la braguette étant légèrement pénétrante.
28 - Salopettes sociales...
Sinon, les photos que je préfère sont celles où l'on voit plusieurs personnes portant toutes des salopettes. Si possible garçons et filles. Si sur cette photo mixte, les salopettes sont serrées, tendues, si de plus les effets du soleil se voient sur la peau parfois nue, si les salopettes-short sont là aussi, alors mon plaisir est extrême. Je vois là une banalisation de la salopette qui me fait croire qu'un jour proche tout le monde en portera. Bien sûr on pourrait croire que le charme tomberait en même temps. Je ne le crois pas car les contritions autorisées et sous-entendues, elles, ne disparaîtraient pas.
29 - Roue libre...
Globalement, je constate comme un fait sur lequel j'ai le sentiment de ne pas avoir prise, que lorsque mon esprit se penche sur ce domaine, mon excitation sexuelle augmente. Le phénomène s'autoentretient. Bien sûr il s'agit de fétichisme. Pourtant mon rêve absolu reste de rencontrer cette femme qui comprend et apprécie cette excitation, voire s'en sert... Faut-il - et si oui - , comment s'affranchir de ce fétichisme? Voilà mes doutes, mes questions. Si vous avez une réponse...
30 - Une alternative?...
Il existe peu de vêtements qui à chaque pas caressent l'entrejambe, l'anus, qui de plus chaque fois que le désir s'en fait sentir, permettent d'augmenter le frottement ou la pression simplement en fléchissant ou en levant une jambe, en levant un bras ou deux, en s'étirant, en s'asseyant... C'est la spécificité de la salopette: C'est le seul vêtement dit ordinaire qui fait ça.
31 - Haute couture...
Parmi mes projets, il y a celui récurrent de fabriquer ou faire fabriquer ces salopettes dont je rêve, ce qui me permettrait de voir des gens en porter et de porter moi-même les modèles les plus excitants. Ce sont particulièrement celles pour hommes qui me plairaient. Ca m'excite plus de voir des garçons en salopette que des filles parce que je crois qu'ils comprennent mieux de quoi il s'agit. Je ferais des salopettes basées sur un patron de 501 avec d'autres tissus et quelques modifications pour en faire un bel objet, aussi attrayant par d'autres côtés que l'aspect sexuel. Par exemple une toile fluide, une finition parfaite et l'absence d'accessoires inutiles comme la boucle à marteau ou la double poche à règle, des boutons en métaux précieux... Je pense que je pourrais passer ma vie à contempler des garçons et des filles en train d'essayer des salopettes.
32 - Notre population...
L'essentiel de l'obsession courante porte sur l'acquisition d'images et l'achat de salopettes. Comment est faite selon vous la salopette idéale? Bien sûr il n'y en a pas, l'idéal étant le nombre. Disons plutôt comment est celle qui hante vos rêves. Elle évolue certainement avec l'âge. J'ai le sentiment que les amateurs de salopettes sont nombreux parmi les jeunes, peu nombreux parmi les vieux. Je vois que les netsurfers qui manifestent leur passion pour les salopettes ont entre dix huit et trente cinq ans, même s'ils disent connaître cette obsession depuis toujours. J'ai bien peur que cette obsession disparaisse avec l'âge, ou pire, que vienne un moment où toutes les évocations de salopettes restent sans effet, inexcitantes. Le résultat sera certainement une dérive, et si tel est le cas, cela explique l'absence d'intérêt parmi les plus âgés, qui cherchant de nouvelles dimensions, commencent par porter des couches culottes sous leurs salopettes, puis se recyclent dans le bondage, le SM ou des sciences encores plus dures, dans une course sans fin à l'excitation.
33 - Où va-t-on?...
Parfois je me demande s'il y a une fin ou un but à tout cela. Je me dis que le plus simple serait peut-être d'avoir des rapports sexuels où salopettes, garçons et filles seront intimement mêlés et que le résultat serait une sorte d'apaisement. Je me dis aussi que cela peut au contraire n'être qu'un pas de plus dans une folle escalade. Je me dis encore que tout cela m'est peut-être néfaste, que le chemin parcouru est peut-être sans retour et sans issue...
FIN
En attendant, si vous voulez partager en secret ce petit fantasme, si vous pensez pouvoir concevoir des salopettes, couture ou croquis, si vous voulez partager une idée de salopette, ou un fantasme qui y serait lié, un peu de courage, écrivez! Si vous avez quelques bonnes adresses de boutiques à Paris ou ailleurs en France, si vous connaissez d'autres personnes dans notre cas, si vous connaissez un club, une boite de nuit, un rendez-vous d'amoureux des salopettes...écrivez...
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